
Riina Minamino,
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Il est cinq heure du matin et mon reveil hurle déja à la mort pour que je me lève. Mes yeux sont encore un peu bridés et ma tête tourne un peu mais je reprend ma conscience en main et je me rappelle d'hier ou plutot ce matin car la journée d'hier était si longue qu'elle a même pris quelques heures du jour suivant. Plus je repense à hier, plus ma tête tourne et à vrai dire, j'ai du mal à réaliser les choses. Tout ceci ne devait être qu'un rêve ou ... un cauchemard parce que le fait qu'il m'ait embrassé m'a un peu surprise et sa m'effraie un peu maintenant parce que je ne sais pas comment les choses vont devenir et je ne sais plus ce que je dois faire maintenant. Dois-je faire comme si de rien n'était ou alors lui en parler ou encore le fuir et garder mes distances ? Toutes ces questions fusent dans ma tête mais je pense que pour l'instant je ne peux que le fuir parce que je reste terriblement angoissée par cette situation et ce nouveau sentiment qui vient de naître en moi.
J'enfile mon uniforme et le sweat du lycée pour me couvrir du froid parce que les vestes sont interdites,mon sac de voyage dans la main, je m'apprête à sortir de ma chambre quand j'ai soudain un gros coup de recul. Je restee plusieurs secondes à réfléchir puis finalement j'ouvre la porte et je continue mon chemin ou je me rappelle qu'il faut que je réveille Kûkai comme d'habitude mais j'hésite vraiment et je reste scotchée au pas de la porte de sa chambre, la poignet de sa porte dans ma main que je n'ose pas tourner puis quand je décide finalement à foncer la tête devant celle-ci se tourne d'elle même et je me cogne contre Kûkai qui s'apprêtait à sortir au même moment.Comment va-t-être sa réaction ? je me recul tout de suite aprés et ne sais plus ou poser mes yeux tellement je suis morte de honte. Sur ses lèvres se dessine un léger sourire puis il me dit bonjour tout à fait normalement. Il me fait la bise comme à notre habitude à lui et moi. Sa main sur mon cou. Je suis toute affollée et ferme mes yeux de toutes mes forces parce que j'ai peur maintenant qu'il m'embrasse à nouveau et l'imprévu et brutalement comme hier.
Je descend à l'étage ou j'hésite à prendre mon petit dejeuner avec lui. Je ne saurai pas quoi lui dire et il sera surment gêné et ...
DRIIIING
Tiens qui cela peut-il être ? Je m'approche de la porte mais Kûkai avait pris la même iniciative. Quand je m'apprête à poser mes doigts sur la poignet de la porte d'entrée, Kûkai pose ses doigts aussi :
- E...excuse-moi...
- N...non.. c'est moi qui devrais m'excuser !
- Mais non ! C'est moi qui a posé ma main aprés toi !
- Oui mais toi aussi tu voulais ouvrir la porte !
DRIIIIIIIIIIIIING
- Si tu veux ouvrir la porte ... vas-y ...
- Non ....si tu veux le faire ... fais le à ma place ...
- Mais ... je veux pas t'empêcher de l'ouvrir ... moi c'est pas grave !
- Mais moi aussi ... c'est pas .. c'est pas important ... j... je préfère que tu le fasses !
- N... non non vas-y si tu veux ...
- Mais je ....
-Vous dîtes vraiment n'importe quoi tout les deux ! Qu'est-ce-qui vous arrive?
Moi et Kûkai nous regardons puis on se retourne et on découvre Nagihiko, nous nous exclamons alors en même temps :
- Nagihiko ?! Comment tu es rentrée !?
- Sa, sa s'appelle la clès de secour ! Avec vos flirts dès le matin vous ne m'avez même pas entendus rentrer !
Moi et Kûkai rougissont d'un coup et lui disont avec stupeur :
- Q... QUOI ?!
- Mais MAIS NON !
Elle nous tire la langue et nous allons prendre à trois notre petit déjeuner quotidien. Elle nous parle mais la discussion ne semble pas trop nous interresser et elle ne s'en rend pas vraiment compte. Moi et Kûkai sommes plutôt gênés et un peu honteux du moins c'est le cas pour moi.nous débarassons la table enssemble puis m'occupant des dernières vaisselles, il est cinq heure quarante, Kûkai me dit à l'entrée de la porte :
- Riina, on fait la route enssemble jusqu'à la gare ?
J'ai comme un blanc rien qu'en entendant sa voix mais alors il vient même jusqu'à me demander s'il on peut faire la route enssemble lui et moi ! Il est totalement naturel et moi je suis toute affollée, rouge de timidité. Je baigaie quelques mots et lui dis pour l'esquiver :
- Ah ... euh . j.. je ... n. non ... désolée j'ai ... j'ai encore ... encore quelques affaires ... à ranger ! Oui... à ranger !
- Ah ! Mais je peux t'attendre si tu veux.
- Oh ! N... NON.. Ne ... ne t'en fait pas pour moi et puis ... sa risque de me prendre un certain ... temps ... en plus ...
- Nagihiko j'y vais ! On se rejoint là bas.
- Yep ! je vais y aller avec Riina.
Il sourit puis il s'en va et là je sens comme un soulagement. C'etait trop normal ! Pourquoi ne montre-t-il aucune gêne comme moi ?! Il vient même me demander pour que l'on y aille enssemble à la gare. Je suis complètement débousolée !
Moi et Nagihiko y allons après un bon dix minutes de passé à la maison. Ce qui est plutôt avantageux, c'est que la gare est à deux pas d'ici donc je peux même partir à cinquante ce n'est pas grave. Arrivés là bas, un peu à l'écart, Nagihiko nous embrasse et nous fait des adieux comme si on se voyait pour la dernière fois et notre train arrive. Je rejoins Miso et Aya, Kûkai rejoint c'et trois amis : Jun, Aoyama et Heita. Comment je les connais ? Ils sont déja dans ma classe, Jun est un ami très proche de Miso. Malgrès qu'il est l'air toujours endormie il paraîtrait qu'il est une grosse brute sa m'éttone en tout cas ! Aya elle connait Heita qui est son cousin mais ils sont très très proche. C'est un garçon exentrique et entousiaste, tout le contraire de Aya. Et enfin, Aoyama qui est le meilleur ami de Kûkai.
A son arrivée, Kûkai attire déja les foules et parmis cette foule il y a Nanami. Elle s'avance en bousculant tout le monde sous pretexte qu'elle est une amie. Je les regardes avec Miso qui fume et Aya qui me tresse les cheveux. Nous sommes assises pas loin du train mais assises. Nanami hurle sur toutes celles qui s'approche de Kûkai :
- Vous approchez pas de lui !! C'est mon petit ami !!
J'ai un minuscule pincement au coeur quand je l'entend de loin dire sa parce que j'ai vu cette scène de mes propres yeux. Maintenant est-ce-que Kûkai est vraiment sont petit ami ? J'en doute fort, il ne se rend même pas compte qu'elle est à côté de lui.
Nous montons dans le train. Il y a du monde alors on monte à l'étage du dessus. En fait, normalement il y a assez de place pour tout le monde mais chaque table à laisser une place de libre qui serait destinnée à Kûkai. Décidement ! Finalement, il n'en prendra aucune et ira s'assoir avec ses amis pas trés loin de notre table.
Le trajet dure exactement quatre heures alors au début on parle on rit puis d'un coup le wagon commence à devenir silencieux parce que les trois quart se sont endormie. Nous arrivons finalement à la gare des sources d'Ura-Ura. Il est dix heure j'ai l'impression que ce trajet aura durer mille an mais en plus du train on doit prendre le bus maintenant pour une bonne heure. On arrive alors, une heure plus tard à l'hôtel qui est tout simplement magnifique Il fait plutôt chaud à cause de la vapeur des sources alors que nous sommes en plein hiver, c'est vraiment agréable.
Moi, Miso et Aya prenons une chambre à trois. Les chambres sont répartis en espèces de mini-chalets aux style très japonais reliés par des couloirs extèrieurs ou rarement intèrrieurs. C'est vraiment beau. Je m'allonge, morte de fatigue sur les matellas disposés à Terre tandis que Miso et Aya dépose leurs affaires et inspectent les lieux toutes éttonnées.
- Dis donc, sa a changé ici !
- Tu l'as dit ! C'est presque flippant !
- Regarde c'est murs ! Ces portes coulissantes qui nous donne une vue merveilleuse sur le jardin ! Et ce jardin ! Oh la la !!
- C'est bon Miso, j'ai compris ...
- Je suis presque contente d'être ici !!
-Moi aussi, je suis très contente d'être ici avec vous, Miso, Aya, leur dis je en souriant.
- Nous aussi, me dit Aya en me souriant à son tour.
- Aaaaah Vous êtes trop mignoneuuuuuh !!!, nous dit elle en nous serrant dans ses bras.
- Mais dîtes moi c'est bien demain soir l'épreuve de survie ?
- Oui, enfin je crois. Tu
- L'é....l'épreuve .... de survie ...?
- Quoi tu n'es pas au courant Riina ?!
- Tu ne sais pas ce que c'est ?!!
- ... non ....
- MOUHAHAHA et bien tu le découvriras par toi même !! Tu n'arriveras même plus à tenir sur tes pates quand tu découvriras ce que c'est !! MOUHAHA !
- Ah ... Ah bon ?!
- .... Ne l'écoute pas Riina, elle ne dis que des bêtises ! Petite sote va !
- Maiiiis euuuuh !
- C'et vraiment amusant et puis on sera à trois alors ne t'en fait pas.
- Oui c'est vrai. J'ai hâte hihi !
- Nous aussi.
On se sourit puis nous rengeons nos affaires et en profitons pour faire un tour dans le village à côté. Aya veut entrer dans un temple mais comme nos jupes de notre uniforme d'hiver sont assez courtes, impossible d'acceder au temple. On continue alors notre marche. On rencontre parfois d'autre personne de la classe mais sinon les rues ne sont pas très remplies.
Miso, moi et Aya rentrons peu après car il est déja seize heure et la nuit commence a tomber. A peine rentrer, toutes les files se ruent vers les sources thermales on comprend alors qu'il faudra qu'on patiente un peu avant de pouvoir profiter bien qu'il faut. Miso étant partie voir Jun et Aya qui s'est assoupie en attendant elle aussi, j'enfile le sweat bleu-marine du lycée et sort prendre l'air dans le jardin de la résidence. Il fait nuit mais il est juste assez éclairé.La lune est brillante comme jamais, je m'enfouie de plus en plus dans ces bois, la brise viens frotter les branches d'arbres et les feuilles entre elles, l'herbe ici est assez haute mais j'arrive à m'avancer. Je tombe dans une petite clairière ou des petits rayons de lune y sont présents. Il y a un petit étang, l'eau y ruisselle silencieusement. Je m'allonge juste au bord et avec ma main, fait couler quelque filament d'eau lumineuse. Il fait plutôt bon, même en jupe je n'ai pas froid. Le paysage devient d'une couleur bleutée. Je me sens appaisée, reposée, sereine. J'en avais besoin. J'ai l'impréssion parfois d'étre noyée dans un grand bol de lait tellement les problèmes dans ma tête s'accumulent et me plonge d'avantage. Il y a déja ma famille, ma soeur, malgrès mon départ, j'ai pu récupérer mes affaires mais c'est vraiment dur .... Il y a le travail que je dois trouver, Les gens dans ma classe à qui j'aimerai parler d'avantage, Miso et Aya avec qui j'aimerai être encore plus proche, Ikuto et la manière dont je l'ai laisser hier à peine et bien sûr, il y a Kûkai et son baiser d'hier .... J'en suis complètement hantée, je ne pense qu'à sa et sa m'embarrasse.Je l'aime encore plus qu'avant, beaucoup plus, beaucoup trop et sa me fait trop peur... Je n'avais ressentis sa avant alors maintenant... Plus je le vois plus je l'aime d'avantage mais plus je le vois entourré de filles, plus je les jalouses et je le deteste de me faire ressentir ce sentiment. Pourais-je me confier à Miso et Aya là dessus ? Et si je leur disait juste quelque mots ? Je ne sais pas trop ... j ... je ... j'ai presque peur d'assumer cet amour...
Je ferme mes yeux, je suis cachée du monde. Personne ne peut me voir, je me sens bien.
Après plusieurs minutes allongée je décide de me relever pour rejoindre la résidence générale car Miso & Aya doivent m'attendre. Une fois arriver devant la résidence par le jardin j'ouvre la porte, il y a quelques élèves présents mais la plupart sont restéspour se reposer ou ranger leurs affaires. Je traverse donc toute la résidence et arrive dans le Dojo de moi, Aya & Miso. Elles m'attendaient apparement. Les sources ayant été libérées, nous y allons toute les trois. Celui des garçons étant à l'autre bout sa nous évite les problèmes en tout genre on se sent alors plus à l'aise. Après qu'elles aient mise sur elles leurs serviettes, elles sortes du vestiaire en partant devant. Je tarde. J'avais oublié un détail dont elles ne sont pas au courant, mes écorchures sur mes poignets. J'hésite longtemps pour y aller. Aya et Miso m'appelle mais je ne sais pas quoi faire. Est-ce-que j'y vais ou alors j'invente une excuse ? Elles m'ont quand même attendue. Aya entre dans la pièce et me découvre face à mon casier, la serviette me protègeant, la main gauche sur mon poignet.
- Riina, tu vas bien ?
- Ah ! Oui ! Ne t'en fait pas !
- Tu me sembles un peu affolée, dis moi ce qu'il y a, je ne vais pas te manger !
- Mais ... mais il n'y a rien ! Je vais très bien ! J... je t'assure !
Je cache mes coudes derrière mon dos c'est alors que Miso entre à son tour se demandant ce qu'il se passe :
- Vous tardez trop ! J'veux plonger dans l'eau moi !
- ....
- Riina, que caches tu derrière ton dos ?
- ....
- Aller ! Montre-moi !
- J... je ....
- Bah qu'est-ce-qui lui prend ?
- Aller Riina ! Montre nous ce que tu caches !
- N... non !
Elles s'approchent de moi, mes jambes tremblent, mon coeur bat à tout rompre, j'ai un certain mouvement de recul et finalement m'enfuie dans la pièce d'à côté où il n' y a personne mais pas d'issue non plus je me cache alors dérrière la porte la bloquant qu'elles ne rentrent pas :
- Eh ! Riina ! Qu'est-ce-que t'as bon sang !?
- De quoi as-tu peur enfin ?! Ouvre cette porte !
- Aller !
- .... J ...
- Tu te sens mal ?
- Tu veux qu'on appelle quelqu'un ?
- NOON !!!! Surtout pas !
- ... Riina ....
- J... je ... je vais tout .... vous dire ....
Je suis sortie de la pièce toujours en gardant mon bras dans mon dos. Asa et Miyo ne disaient rien, elles semblaient inquiettes. J'eu un peu de mal à savoir comment commencer à leur expliquer pourquoi je me mutillais mais finalement les mots me sont revenus. Elles m'écoutaient attentivement sans dire un mot jusqu'à ce que je termine.
- ...Voilà ....
- .....
- ...Riina ...
- Maintenant .... vous allez me haïr j'en suis sûre ! Mais ... je ne pouvais pas ... vous cacher sa ....J ... je .. je ne voulais pas que vous ayez peur de moi ou que vous me detestiez parce que ... j ... je... je vous ... considère comme ... mes meilleures ... amies ... j...
- Tu es fortes Riina.
Miso se mit à pleurer, je n'aurai jamais cru que sa arriverait un jour. Elles s'emblaient vraiment triste.
- R...Riina... C'est trop triste ! Snif
- Comment as-tu voulu nous cacher quelque chose d'aussi affreux !? Ces files étaient des ... des ...
- Des salopes ... profondes ! J'ai envie de leur péter la gueule maintenant !! Ma pauvre Riina !
Miso, sur ces mots me serre dans ses bras. Je suis assez éttonée de leur réaction, je pensais qu'elles ne me comprendrai pas ... je le pensais vraiment. Je suis rassurée, heureuse, sereine, comprise, des sentiments si doux et appaisant m'habite.
- Mais ... Pourquoi te cachais tu les bras tout à l'heure ?
- Oui, pourquoi ?
Je leur montre mes bras, elles ne semblent pas effrayées j'en suis même un peu honteuse.
- Sa ... sa ne vous fait pas peur ?
- Bah non pourquoi sa nous ferai peur ?
- Moi sa ne me choque pas !
- C'est vrai ? Pourtant, les gens quand ils voient sa sont souvent choqués !
- A vrai dire, à force de taper, voir des écorchures fait presque partit de mon quotidien Haha !
- J'ai vu bien pire que sa dans toute mon éxistence !
- Ah ... Ah ... d'a... d'accord ... hihi ...
- Quoiqu'il en soit je comprend que tu ais eu peur, sa me semble normal, tout le monde n'aurait pas réagit comme nous mais ... ne nous caches plus des choses aussi grave. Nous on sera toujours là pour toi tu sais, me dit-elle en me prenant la main.
- Comme toi tu le seras pour nous, enfin, j'espère haha !
- Oui !, m'exclamais-je avec un sourire resplendissant aux lèvres.
Nous nous levons et sortons nous plonger dans les eaux chaudes. C'est agréable et reposant. Miso saute comme une enfant dedans tandis qu'Aya prend le temps de se détendre dedans. Moi, je pense à Kûkai ... constament, sans arrêt. Il hante mes pensées et me tourmente. Je ne l'aurai vu que ce matin sa m'attriste un peu. Moins je le vois, plus je suis triste et inversement. Son sourire, sa voix, ses gestes, tout, je ne pense qu'à lui sans cesse.
- .... Kû...............kai....
Un silence fut, elles se retournent et me regarde assez bizarement. M'auraient-elles entendue ? Je rougis à ne plus en finir.
-KUKAII ???
-Ben alors Riina, tu aurais le béguin pour ce cher Kûkai ???!!!!
- N ... non... j... je ... euh ... c'est à dire que ....je ... euh ..
- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN elle est mignoneuh !!!!!!
- Qu'est-ce-que signifie ce "Kûkai" relâché en plein soupire hein ?!
- Tu ne serais pas amoureuse de lui par hasard hein ?
- N... non ! J ... je disais sa ... comme sa ! Hihi
- Ah ouais ?
- O... oui ! Oui oui !
- C'est vrai que vous êtes assez proche toi et lui !
- Sa, sa cache quelque chose !
- Mais ... mais non ! C'est vrai .... c'est quelqu'un qui... qui compte pour... pour moi et ....
- HAAAAAAAAAAAAAAAAA VENDUEE !!!! Tu vois je te l'avais dis Aya, ils sortent même ensemble !
- Non c'est faux ! Je dis sa.... parce que... j... je l'aime vraiment beaucoup !
Elles me regardent peu convaincue et me noient dans leur questions je finis par craquer et finalement :
- OUIIIII JE SUIS AMOUREUSE DE KUKAI !!!!!
- Haaaaaaaa sa fait plaisir de te l'entendre dire !
- Mais ... où ? pourquoi ? comment ?
- Et bien ... c'est un peu ... un peu spécial comme rencontre je ne pense pas vous avoir dit où je loger depuis tout ce temps.
- Chez ton grand-père non ?
- Et bien ... non en fait ...
- Quoi ?! mais alors, où loges tu si ce n'est pas chez ton grand-père ?
- ... justement ... chez .. chez Kûkai ...
- QUUOOIIIIIII ?!?!!!
- ... mais ... il est très gentil vous savez et ...
- Mais pourquoi tu ne nous l'as pas dit plus tôt ?!
- Même s'il est plutôt beau gosse tu devrais faire tout de même gaffe !
- Et comment sa s'est fait ? Sa se passe bien ?
- Ou..oui.. Oui oui ! Il est très très gentil avec moi, il n'hésites pas à me réconforter quand sa ne va pas trop ... je .... et puis ... sa s'est fait assez rapidement ... Après que ma famille m'ai mise dehors, je ne savais plus ... quoi faire ... c'est là que j'ai rencontré Kûkai et qu'il m'a permise de vivre sous un toit. Il ne vit pas seul, il y a Tadase et Nagihiko. Normalement vous devez les connaître, ils sont assez entourés et connus dans ce lycée comme Kûkai.
- Attends attends attends ..... Tu es en train de nous dire que tu vis avec les trois beaux gosses du bahut ?!
- Euh ... en ce qui concerne Nagihiko, je ne sais pas mais ...... oui.
Miso et Aya se regardent et mette plusieurs secondes avant de se remettre de leurs émotions que je ne réalise pas vraiment.
- Wao ! Si les filles du bahut le savaient elles risqueraient de te torturer tellement elles t'envieraient !
- Me ... m... me torturer ?!!
- Tu ne t'en rends surment pas compte mais ces gars attirent l'attention des gens de ce lycée et des autres, surtout Kûkai et Tadase, un peu moins Nagihiko mais quand même !
- En tout cas j'aimerai bien voir de quelle façon tu vis chez eux. Il faudrait que moi et Miso passions un jour vous voir.
- Oui, pourquoi pas. Je demanderai à Kûkai.
- En tout cas sa m'inpressione !
- Moi aussi c'est vrai !
- Hihi, a vrai dire je ne sais pas trop quoi vous répondre hum ...
- Bah ! Tant qu'ils s'occupent bien de toi c'est bien j'en veux surtout à tes parents en fait.
- Oui moi aussi, des ordures !
- Mais ... et toi Aya ou Miso, vous n'êtes pas amoureuse vous aussi ?
Miso et Aya se tuent un moment puis se regardent et rougissent.
- Alors ?
- Et bien vas-y Miso ! Lâches-toi !
- Be... beuh ! Et toi alors vas-y aussi !
- Non, commences !
- Et bien ... euh ... comment dire ... il y a bien Jun ... avec qui je m'entend plutôt bien ... ON EST JUSTE AMI !!! Mais c'est vrai ... qu'à cette question ... c'est à lui que je pense en premier...
- C'est drôle, une loubarde qui joue les loveuses ! Haha !
- N... Non ! Tu dis n'importe quoi !
- Haha !
- Moi je trouve sa super ! Vous êtes très proche en plus ! Comme si vous étiez de la même famille !
- C'est à peu prés sa en fait. Je ne crois pas t'avoir expliqué ma situation familial ?
- Non
- Et bien, Jun m'a connue quand mes parents étaient encore enssemble, j'avais 8 ans. Les parents de Jun était nos voisins au départ et finalement des amis fidèles. Tout allait bien, tout, jusqu'au ... jour où mon père se mit à picoler. Tout les soirs, tout les jours, de plus en plus. Au départ un verre, aujourd'hui une bouteille voire deux à lui seul ! Ma mère trouvait sa de plus en plus grave et agaçant parce qu'il commençait à perdre la tête, à devenir fou, à devenir violent. Ma mère se faisait battre par lui et comme si cela ne suffisait pas je devenais de plus en plus mauvaise de mon côté. Mes notes avaient chutés, mes fréquentation devenaient flippantes, mes soirées mes passes-temps aussi. Je faisais partie d'un gang de voyous où par je ne sais quel miracle j'ai réussis à en sortir. J'étais vraiment dangereuse seul Jun arrivait à me calmer, à m'enpêcher de faire le pire. Ma mère ne pouvant supporter tout sa s'est lâchement barré en laissant mon père et moi seuls dans nos soucis, heureusement la famille de Jun et lui même m'ont beaucoup aidé à m'en remettre, à avancer. Jun est un peu mon grand frère. Celui que je n'ai jamais eu.
- Et ... sa va mieux maintenant ?
- Oh ! Oui ! oui oui ! Mon père est toujours alcoolique mais j'ai apris à le dresser ! Haha !
Aya et moi souriont un peu gênées pour elle mais souriont tout de même. Nous sortons des sources et remetons nos uniformes propres cette fois-ci car, avant d'aller nous baigner nous avions mis nos uniformes à laver. Des uniformes d'été. Miso et moi allons dans notre chambres chercher des affaires du moins surtout elle, moi je l'accompagne juste tandis qu'Aya elle est déja partie manger avec d'autres filles de la classe. Nous avançons dans un couloir extérrieur. Miso me parle gaiement comme à son habitude et moi je me contente de l'écouter et de sourire, je la trouve adorable pour une "loubarde". Nous avançons côte à côte et quand nous nous apprêtons à ouvrir la porte d'entrée, celle-ci s'ouvre avec un groupe de garçon. Ils étaient environ cinq et papotaient entre eux. Parmis eux, il y avait Kûkai qui à ma vue me sourit et s'arrête laissant les autres avançer en me demandant :
- Yo !
- Oh ! Salut .....
Je le regarde, je rougit comme jamais, Miso avait déjà avançé et quand elle nous vit lui et moi seul tout les deux au pas de la porte elle s'approcha de nous et me prenant dans ses bras elle lui dit méfiante :
- Eh ! Pas touche Beau gosse ! Celle-ci, elle est pas pour toi ! Humf !
Moi et Kûkai nous regardons puis nous regardons Miso :
- Pardon ?
- Aller vient Riina, Aya doit nous attendre.
Elle avance devant, je m'apprête à sortir quand Kûkai me rattrape à la porte et me demande un peu gêné :
- Hum .... Riina .... est-ce-que sa te dirai ....que l'on soit enssemble pour l'épreuve de courage ?
Je devenais rouge comme une tomate tellement rouge que je ne savais même plus où poser le regard, je lui dit timidement :
- Ah .... euh .... et bien ...... hum ..... oui ..... oui ......
Je me rappellais alors simultanément d'hier et lui dit brutalement :
- Ah ! Mais en fait ..... n..... non .... je ..... j'avais .... déja promis à Aya ... et Miso que nous serions .... enssemble .....
- Mais c'est par groupe de plusieur, neuf ou dix donc sa ne pose pas de problème tu sais.
- Mais ....; Il ..... il y a forcément des gens .... qui souhaiteraient .... être avec toi ..... !
- Mais ce n'est pas grave, c'est moi qui te le demande.
- Je ....je ne préfère pas ........ excuse-moi ......
Je baissa le regard tristement et partit rejoindre Miso. J'étais tout simplement dégoutée jusqu'au bout. Kûkai me propose d'être avec lui mais je ne peux rien faire d'autre que le fuir parce que je me sens encore beaucoup trop gênée. La soirée se termina assez tôt, tout le monde était fatigué ce n'était donc pas vraiment le soir pour faire la fête. Le lendemain, reveil à neuf heure pour se promener sur la mer. Vous me direz que ce voyage de quatre jours n'est pas très sérieux .... à vrai dire, notre enseignante était tellement embêtée de nous enmenner ici, elle savait très bien que les élèves s'en fouterait qu'elle n'a rien prévu de particulier et nous laisse faire ce que nous voulons. Au départ il n'y avait que moi, Aya et Miso mais d'un coup toute les filles nous ont suivient, aparement il sembleraient qu'elles soient vraiment amies avec Aya & Miso, les garçons nous ont rejoint plus tard. Nous n'étions que trois puis nous avons fini à quarante -quatre dont notre professeur principale. Il faisait beau mais un peu frais heureusement je portais sur moi mon sweat, les autres filles aussi. Le sweat du lycée est vraiment très joli et c'était bien la première fois que je voyais ce genre de sweat. Rose pastel pour les filles et bleu marine pour les garçons. Le nom du lycée y est inscrit, cousu.
Nous rentrons à la résidence à midi, puis repartons tous enssemble, toute la classe dans la ville à côté de la cascade et de la résidence. Je m'entend à merveille avec les filles de ma classe, des filles avec qui je n'aurais jamais osé discuter avec elles mais finalement je trouve sa vraiment bien. Erumi, qui ne m'avait plus parlé depuis un moment discute à nouveau avec moi. Un sentiment vraiment étrange naît en moi, j'arrive enfin à m'entendre avec elles. Moi qui en avait peur.... Nous nous décidons pour tous aller dans un café, il est immense, il semblerait, d'aprés Miso & Aya que cette ville ait vraiment changée et tout le monde reprend goût à ce voyage. Le café était sombre, un peu comme un bar avec de belles lumières un peu partout. Comme nous étions beaucoup en plus du nombre, cela donné une ambiance vraiment chaleureuse et en même temps ...... malsaine. Aya, Miso et moi nous installèrent sur une table. Il y avait les sièges qui étaient disposés en demi cercle et une petite table basse se trouvait à nos pieds. Nous étions un peu à l'ombre alors on ne nous percevez pas spécialement. Aya et Miso avaient prit un coktail alcoolisé, moi je me contentais d'un café, à vrai dire, je n'avais pas le moral à faire la fête. Je me sentais bien entourée par tout ces gens mais toujours aussi démoralisée à cause d'hier. Elles parlaient enssemble, moi j'avais l'air ailleur. Tout le monde bougeait, était heureux, garçons et filles. Ce que l'on ne pouvait faire dans notre quotidien était réalisable ici. Miso était appellée, par les filles de ma classe, elles voulaient lui parler et s'amuser avec elle alors Aya me proposa d'aller faire un tour à ses côtés. Nous montons à l'étage, Aya avait envie de fumer, je lui dit un peu triste pour elle :
- Aya ..... Si tu fumes ..... tu vas mourir.....
Elle me regarda, souria et me dit en me prenant par les épaules :
- Tes mignones.
Aya et moi étions sur la térasse. Il y avait quelques personnes, dont des garçons en petit groupe mais pas grand monde. Elle et moi discutions, en même temps elle fumait sa cigarette. Nous nous abréttions à sortir quand au même moment les garçons sortaient parce qu'on nous appellait en bas, notre professeur principale semblait en colère et voulait que l'on rentre tôt parce qu'il était déja dix-huit heure, il faisait nuit dehors et elle voulait que l'on se prépare pour l'epreuve de courage qui avait lieu ce soir. Jun était parmit ces garçons, Aya et lui discutait quand ils se virent, elle souriait joliment, Aya est tellement jolie, elle peut être un peu sombre mais son sourire est radieux et d'ailleur elle est très souvent courtisée par les garçons de notre lycée pour son calme et sa jolie tête, oui, sa jolie tête. J'avançais derrière, Aya jetta sa cigarette ainsi que les garçons qui était là quand je m'apprêta à rentrer à l'interrieur, il ne restait que moi et un autre garçon qui jettait sa cigarette par Terre. Je jetta briévement un oeil sur lui puis detourna le regard et entra mais d'un seul coup je me retourna et regarda de nouveau celui-ci qui était déjà passé à côté de moi, il était devant moi, il ressemblait fort à Kûkai mais avec la nuit je ne voyais pas très bien. Il était grand comme lui, les cheveux de la même couleur c'est tout. J'hésita à l'appeller mais desista finalement et me dit que ce n'était pas lui à mon avis. Oui, Kûkai ne fume pas, je crois....
Le grand soir arriva. Il faisait chaud, nous étions tous en uniforme d'été c'est-à-dire, les filles en jupes bleu marine et chemises blanches, ce qui ne change pas vraiment et les garçons en chemise blanche et bermuda beige. C'est mon uniforme préférés. Celui d'hiver est à mon goût, trop sombre ... Arrivé à la cascade, il faisait une chaleure assez impréssionante, notre enseignante nous informe que la visite se fera en deux groupe. A cette nouvelle, les filles de ma classe du moins, les trois quarts se ruent vers Mme Sugaya (l'enseignante) pour pouvoir être dans le même groupe que Kûkai. Je dois avouer que moi aussi j'aurai aimé être avec lui, mais après tout j'ai refusé par moi même...... Finalement les groupes seront fait de telle sorte que je serais dégoutée jusqu'au bout puisque non seulement lui et moi sommes séparés mais en plus, Nanami qui le colle depuis toute la journée m'agaçe en particulier à être avec lui et à dire à toute les filles qu'elle serait sa copine alors que ... que c'est faux ! Mme Sugaya nous indique les règles et les infos importantes à retenir comme le fait que toute les heures l'eau de la mer monte donc il faut prendre garde à ne pas tomber dans les impasses ou les points trop bas, qu'il faut suivre les lumières et ne pas se fofiler n'importe où etc....
Je suis avec Mio et Aya, sa me va tout aussi bien. Il y avait aussi Erumi et d'autres filles avec qui j'avais pris le temps aujourd'hui de discuter. Nous avançons dans la cascade, une allée différente pour chaque groupe. La visite se fait dans un bruit assez fort puisque tout le monde parle sans arrêt, les pas vont à toute vitesse, trop vite à mon goût. Peut être parce que je me sens un peu abbatue, mes jambes n'arrivent plus à suivre la cadence. Ma tête tournait à cause de la profondeur dans laquelle nous nous enfonçions. Mais que m'arrive-t-il bon sang ... ?
- Riina, tu viens ?
- Ou.... oui ......
- Traines pas trop, c'est dangereux de rester seule ici !
Il avancer tourner à tel endroit puis à tel endroit, un labyrinthe infini. Je marchais contre ma volonté et finalement étant trop en arrière, à un tournant je lâche prise et je les perds me retrouvant seule dans le sombre humide.Miso et Aya n'ont sans doute pas encore fait attention au fait que je sois loin derrière maintenant. Je suis seule et sa me fait assez peur, me sachant loin de Kûkai qui doit surment être en compagnie de toute ces filles et pas ... pas moi alors ... que je le connais beaucoup mieux .... qu'elles m'épuise et me rende fade et sans entousiasme du tout alors que s'il y avait bien une personne qui voulait faire cette visite c'était bien moi. Je ne sais plus comment je vais retrouver les autres. J'avance lentement mais surment, il fait sombre mais c'est encore visible par je ne sais quel moyen. Des lampes qui tiendraient à l'eau peut être ? Je n'en sais rien du tout. J'arrive dans une allée où normalement deux courants d'eau devaient l'entourer mais à la place, il n'a pas d'eau, il y a des petites pacerelles sèche et il n'y a que des petits bassins à faible profondeur avec étrangement un petit trou au milieu de chaque. Je m'assied sur les rebords de l'allée. Ce n'est pas très haut mais quand même. Baissant mon regard vers l'un des bassins d'eau en dessous de moi, je regarde mon reflet dans l'eau et me plonge dans mes pensées. Je pense à lui avec elles et sa me tue, je préfère ne même pas y penser en fait, je deviens jalouse, un sentiment qui m'était inconnu jusque maintenant. Je me sens vide, triste, emparée. Jusque là je l'aimais profondement mais depuis qu'il m'a ... qu'il m'a ... qu'il m'a embrassé ... je suis hypnotisée, tourmentée par lui, ses gestes, ses mots, tout. Je l'aime tellement que je m'en épuise presque à force. Je l'aime si fort. Il me parle tellement normalement, est-ce-que je devrai faire comme lui et rester neutre ? Je ne sais plus quoi faire......
Une pierre à côté de moi se roule. Je la regarde puis une main se pose sur mon épaule. Effrayée je me retourne de suite brutalement en poussant un leger soupir de peur mais à peine aurais-je eu le temps de me retourner, je n'avais pas preté attention au fait que derière moi il y avait un espèce de trou et qu'en me retournant, mes pieds glisseraient de la roche, je chute alors à l'arrière en réalisant à peine ce qui m'arrive mais....
SPLASH
Par chance la chute c'est faite dans le bassin qui était en dessous de moi. Premièrement je suis particulièrement secouée, je ne réalise pas encore se qu'il vient de se passer. Je sens quelqu'un sur moi qui me serre dans ses bras d'une main, nous sommes dans l'eau, pas assez profonde pour que je me noie. Après avoir perdue conscience quelques minutes, je me reveille doucement et avec une douleur affreuse dans la tête mais qui a été adoucit par quelque chose.
- Aaah !
- Hum ...
- Rii... Riina, tu ne t'ai pas ... fait mal ?
- Kû....Kûkai ?!! N..non ! Non non ! Mais ..... que .... tu ne t'ai pas fait mal ... ?
- Si.... à .... à la tête .....
- Kûkai, pourquoi tu as tant de mal à parler ? Tu es sûr que sa va ?
- J...je ...j...
Sur ces mots il pose sa tête d'un seul coup à côté de la mienne. J'ai trop peur, je tente de me relever mais Kûkai est sur moi bien qu'il se porte d'une main et l'autre sur mon do, à Terre. Je regarde autour de moi dans l'eau et voit que l'eau commence à prendre une couleur rougâtre, Kûkai saigne du visage, du front. Je me lève de force, lui aussi avec mal accoudé à mon épaule.
- Ma tête ! J'ai l'impression de voir double !
- Kû....Kûkai, ton front !
- Ah ! T'en fait pas, c'est rien !
- Je n'ai rien pour te soigner ! Oh la la !
- mais ne t'en fait pas, c'est pas grave.
- Mais ... mais ... mais tu saignes ... ! C'est ... c'est peut être grave j... je ....
Sur ses mots il m'enlace d'un seul coup sans dire un mot. Le bassin dans lequel nous sommes assis bouge avec nos mouvements. Je suis heureuse. Je serre ses épaules avec tout le peu de force qu'il me reste, nous restons silencieux un peu comme si cette enlaçade parlé à notre place et exprimé nos sentiments.Toujours en me serrant contre lui, il caresse mes cheveux, les pointes de mes cheveux.
- Tu te sens mieux ?
- C'est plutôt moi qui devrait te poser cette question Kûkai !
- Je vais bien si tu vas bien.
Encore une phrase embarrassante, heureusement pour moi, comme je suis dans ses bras, il ne voit pas ma réaction, rouge comme une tomate !
- Mais... tu es sûr ? Sa a l'air grave ! Tu saignes assez fort !
- Mais non ! Ne t'en fait pas je te dit !
- Mais ... et si tu fais un malaise ou ...
Déterminé, il me prend les épaules et en me regardant dans les yeux ils me dit :
- Ecoute, si je te dit que je vais bien c'est que je vais bien d'accord ?! Arrête de t'angoisser comme sa enfin !
- ......
Il me sourit, je me sens un peu inutile et embarrassée de ne pouvoir l'aider à le soigner. Le sang qui coulait s'est dissiper avec l'eau mais cela doit être douloureux, le pauvre. Il m'a secouru alors qu'il aurait très bien pu me laisser tomber sans rien faire, Kûkai, je t'aime encore plus fort. Nous restons silencieux sur ces mots, un peu gênés, un peu embarrassés. Nous n'osons même pas nous regarder. Nous sommes près lui et moi, très près. sa main droite qui saigne un tout petit peu tient ma main gauche. Ce silence devient même particulièrement angoissant, je ne sais même plus si je dois me sentir obligé ou non de lui répondre.finalement il s'apprête à me dire quelque chose qui devait le tourmenté :
-Riina, ... j'aimerai savoir ......... pourquoi tu me...
Quand soudain, un petit cailloux tombe sur sa tête :
- Hum ?
- oui ?
- je viens de recevoir quelque chose.
trois petits cailloux tombent sur moi aussi.
- Moi aussi ! j'en ai reçu trois.
Sur ces mots, une multitude de pierre nous tombe dessus on regarde tant bien que mal ce qu'il se passe mais avec toute ces cailloux qui nous tombent dessus, nous sentons juste le sol et le plafond trembler. Kûkai et moi restons dans premier temps à notre place mais nous nous rendons vite compte que tout sa ne rime qu'avec la remontée
des eaux de mer et comme nous nous trouvons dans un creux ... Je comprend mieux maintenant la signification des trous dans les petits bassins. Kûkai prend ma main, nous nous levons et cherchons un moyen de sortir mais le rocher est assez haut. Il me dit :
- Ecoute, tu montes dès que je te le dis d'accord. Je vais te faire la courte-echelle.
- Mais ... et toi, qui te la fera ? tu ... tu ne pouras pas te sauver toi aussi ... !
- Tant que tu te sauves toi sa me rassura.
- N...non, je... je préfère rester avec toi ...!
- Roooh tu previendras les autres et ....
- Kûkai ... s'il.... te plait .....
- ... bon d'accord .... viens on doit se trouver un abrit.
Il prend ma main assez fortement, nous cherchons un point de secours enssemble, à deux. Les cailloux se transforment en énormes pierres et l'eau nous arrive pour l'instant, quand nous ne sommes pas dans les bassins, aux chevilles ce qui nous presse d'avantage. finalement nous nous rendons compte que nous sommes coincés, il n'y a aucun pour remonter en haut. Nous trouvons une petite grotte à l'autre bout de la surface dans l'espoir qu'elle nous ramène à une sortie mais en vain, nous sommes dedans et c'est étroit, humide, sombre et il y a un mur de rocher devant nous. Kûkai tente de le faire tomber, moi je m'apprête à ressortir voir s'il n'y rien pour pousser tout sa mais au moment même où je m'apprête à sortir, un rocher de taille démesurée me tombe dessus pour m'aplatire. Heureusement Kûkai me tire de justesse, ce qui nous fait tomber l'un sur l'autre sur le peu d'espace que nous avons. À la vue de la seule issue qu'il nous restait, je tremble légèrement de peur.
- Haha ! Immagines si je ne t'aurais pas tirer !
- Je ....Je serai .....
- Haha
- Mais maintenant on est coincé ici ....
- il y a bien ces pierres là que je peux pousser mais comme les paroies sont sèches c'est beaucoup trop dur pour les pousser. Je dois attendre que l'eau soit assez haute pour recommencer.
- mais c'est un peu dangereux sa non ?
- Oui mais on a pas trop le choix.
- .....hum....
Il s'assied à côté de moi sur le seul rocher qui nous permet de nous assoir. L'endroit est très petit, encore plus pour deux personnes. le plafond est assez près de nous, il nous suffit de tendre le bras vers le haut pour le toucher.Un petit silence apparaît mais je lui dit d'un seul coup pleine d'entousiasme :
- Oh ! Regardes, c'est poisson qui bouge là non ?
- Surment
- Il est tout rouge, ou orange .... ou marron .... Je trouve qu'il a la même couleur que tes cheveux hihi.
- Pardon ?! Je ne suis pas roux au passage !
- Ah .... Ah bon ?
- Il sont bruns/orange va savoir pourquoi !
- Moi .... j'aime beaucoup ....
Il me regarde assez éttoné et gêné de mes paroles et me dit :
- Ah .... ah bon tu trouves ?
- Ce... ce que je voulais dire ... c'est ... c'est que c'est jolie comme couleur ! ....
- Moi c'est la couleur des tiens que je préfère.
Il tenait une mèche de mes longs cheveux et me regardait avec un regard assez doux, je regardais son torse couvert par sa chemise, j'étais gênée, affreusement gênée. Il tourne le regard dans l'eau, à nos pieds et d'un coup s'écria :
- Eh !! Regarde !
Il plonge d'un seul coup ses mains dans l'eau puis les gardes jointes et fermées.
- J'ai une surprise pour toi !!
- Ah ....bon ? Qu-est-ce que s'est ?
- Haha ! Tends tes mains.
Je tends mes mains, il me dépose ce qu'il a pris.
- Sa bouge ! C'est...c'est vraiment bizard !
- C'est ton cadeau d'anniversaire avec un peu d'avance !
- Hihi d'accords
- Aller, ouvre-les maintenant !
Ses mains tenaient les miennes. Je sentais quelque choses bouger dedans. Qu'est-ce-qu'il pouvait bien y avoir ? Je ne tarde pas et ouvre lentement mes mains. Kûkai semblait content .... moi j'eut un silence ..... monstre.
- Alors sa te plait ? Il est mignon n'est-ce-pas ? Dommage qu'il n'y en ait pas de plus grand ici, j'aurai pu t'en offrir un plus grand !
- .....
Que vois-je dans la paume de mes mains ? Un crabe énorme, Blanc à l'envers avec ses pates bougeantes dans tout les sens. Mon coeur fit un bond au départ puis silence tellement je fu choquée.
- Ah ! Regarde, il y en a un qui s'est posé sur ton épaule ! Oh !Il est encore plus grand Haha ! ... Riina ?
- ... qu...s....q.....
- hum ?
Sur ces mots, j'hurla a tout rompre, les mains et le corps tremblants :
KYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!
- Ri ... Riina ?!
- EN....ENLÈVE-LE !! JETTE-LE !! TUE-LE !!
- Quoi ?! mais .. attends ne crie pas comme sa enfin ....
- JETTE-LE !!!!
- Mais .... Mais pourquoi ?! C'est un cadeau ! Je vais pas le jetter !
- J...J'AI UNE PHOBIE DES CRABES !!!!
Sur ces mots il enleva le crabe qui se trouvait dans la paume de mes mains par les pinces et le jetta dans l'eau. Je ne pu m'empêcher, térrorisée et apeurée de me blottir contre lui et de cacher mon visage dans sa chemise. Au début il fut assez surpris de ma réaction puis il posa sa main sur ma tête et me serra contre lui. Je pleurais de minuscules larmes mais je pleurais quand même. Il me demanda quand je m'étais calmée d'un voix douce et posée :
- Tu te sens mieux ?
je lui répondis en hochant la tête :
- ...hum...
- Excuse-moi.... je ne savais pas que tu avais peur des crabes ....
- Ah ! Mais ... mais non ! C'est ma faute ! J'aurai ... j'aurai du te prévenir avant ...
- Depuis quand tu as cette phobie ?
- Depuis mes huit ans. Un jour moi et ... mon ex-famille étions partit à la plage. Comme j'étais toute seule je m'aventurai seule dans chaque endroit quand soudain je découvris une allée de rochers. Je marchais dessus mais mon pieds a glissé et ... je me suis retrouvée dans un creux et là .... l'horreur ! J'ai manqué de m'évanouir heureusement on m'a secouru avant que j'en arrive là mais depuis ... Je suis paralisée....
Il laissa passer un joli sourire un peu amusé et me dit dun ton assez gaie :
- Quelle histoire ! Haha !
J'avais un peu honte, je me mis à rougir et balbutia quelque mots pour le faire taire :
- ... Ce .... ce n'est ... pas ... pas drôle ... !
- Je plaisanteeuuuh ! Tu es avec moi, il ne t'arrivera rien.
Il prenna ma main gauche et la garda près du lui dans la sienne.Il y eut un moment de silence. L'eau nous arrivait au ventre. Je lui demande alors un peu activement et d'une voix peu sûre et hésitante :
- Kû...Kûkai .... Si ton idée de pousser les pierres une fois l'eau à un niveau supérieur... ne fonctionne pas ... qu'allons...qu'allons nous faire ... ?
Il m'écoutait jusqu'à mon dernier mot mais ne me répondit pas. Il se contenta de serrer très fort dans sa main ma main gauche. Un grand froid et une angoisse insoutenable veinrent s'ajouter à l'ambiance alors. L'eau était arrivée à nos épaules, elle était froide et sombre de quoi mourir de peur surtout quand on sait qu'à nos pieds une marrée de crabes et autres animeaux marins s'éjourne. Kûkai me regarda assez peu sûr de lui quand il perçut mon visage angoissé et tremblant. Il me souria pour me rassurer ce qui me rendit au contraire bien plus stréssée. Il me dit, confiant :
- Riina, dés que je te prend le bras, tu passes de l'autre côté d'acords ? Je te suivrai ensuite.
- Tu ne veux pas que je t'aide ?
- Ne t'en fait pas pour moi.
- ......
Je baissa tristement le regard, il s'approcha de moi et m'embrassa le front doucement et tendrement puis il plongea. Il remonta prendre de l'air puis replongea et ainsi de suite puis il fit une ouverture de l'autre côté pour passer juste assez grande pour nous deux. Il prit alors mon bras et je pu passer de l'autre côté. Arrivée de l'autre côté, je me retrouvais dans une espèce de grotte éclairée et qui émanait une couleur bleu cristal ravissante. J'attendais sagement dans l'eau que Kûkai remonte mais après plusieur secondes, ce ne fut pas le cas. Je replongea alors dans l'eau et repartit dans l'autre côté essayant par tout les moyens de sentir Kûkai en remuant mes bras et mes mains dans tout les sens parce que l'eau était si sombre qu'il m'était impossible de voir clairement. Je sentais sa peau et tenta alors de le remonter en le prenant dans mes bras mais quelque chose le bloqué. Je repris mon souffle puis remis la tête sous l'eau et tenta de voir ce qui bloquait Kûkai. Deux pierres qui coinçaient sa jambe gauche. Je repris mon air puis poussa de toute mes forces les pierres pour qu'elles dégagent sa jambe. Par les mains, par les pieds, je finis par le libèrer et le prenant dans mes bras. Je le conduis de l'autre côté. Je m'aggripa au bord de toute mes forces pour reprendre mon air, je toussais fort parce que j'avais bu la tasse, de l'eau salée. Je sortis de l'eau et le tirais de toute mes force pour qu'au cas où la mer remontrait de nouveau, nous serions à l'habrit. Il était allongé à Terre, inconscient, je le regardait assise à ses côtés ne sachant quoi faire.
- Kûkai ! Kûkai !! Re...Reveil toi ! Reveil toi je t'en supplie ! Kûkai !!Non.. !
Il devenait de plus en plus pâle et il ne respirait plus. Mes yeux s'humidifiaient puis des larmes se formèrent et coulaient sur mes joues. Je prit sa main et la posa sur ma joue en lui disant d'une voix tremblante et forte :
- Kûkai ! Ne me laisse pas ! Kûkai ! Je t'en supplie ! Ré...répond moi !Il ne respire même plus ! Mais quest-ce-que je dois faire ?!!
Je réfléchis plusieurs secondes puis me rappelant des cours de secourisme à la natation en primaire qui consistaient à faire du bouche à bouche avant que cinq minutes ne s'écoulent sinon la personne en question mourrait je conclu qu'il fallait .... que je lui fasse ... du Bouche à bouche .... Mais ... avec hier et ... et puis ... Que je peux être immonde ! Si Kûkai meurt je ne me le pardonnerai jamais ! Je posa ma main gauche à côté de son cou, ma main droite bouchait son nez et, je déposa mes lèvres sur les siennes toujours aussi chaudes. Je soufflais puis relevais ma tête pour respirer et voir s'il réagisait mais rien.
- Kûkai ! Repond moi ! S'il te plait !
Je souffla à nouveau de plus en plus desespérée puis je sentis sa tête bouger légèrement. Je me releva lentement, il toussa plusieur fois puis se leva brusquement, se tournant dos à moi et toussa d'avantage, plus fort.Il regarda un instant face à lui reprenant ses esprits. Je le regardais encore sous le choc que le pire avait été évité. Il posa ensuite se regard sur moi la main sur la tête me disant, encore assomé :
- Riina ? Qu'est-ce-qui s'est passé ?
Bah ! Pourquoi tu pleures ?!
- Kû.....kai....
Sur ses mots je lui sauta dans les bras, le sérrant très fort contre moi et lui dit en pleurant, toute rouge :
- Kû...Kûkai ! J'ai...j'ai eu téllement peur ! J...je...je....
- Riina ....
Il posa ses mains sur mon dos et m'embrassa le cou. Une fois que je fut un peu plus calme, je le relâcha m'assis à côté de lui et éssuya mes larmes. Il avait mal à tête et un peu à la jambe :
- Mon Dieu ! Quel mal de tête ! Mais qu'est-ce-q'il s'est passé ?! Et ma jambe qui saigne !
- Tu...tu ne te souviens vraiment pas ?
- Non... une fois que je t'ai fait passer de l'autre côté je ne sais plus ce qu'il s'est passé ensuite....
- Et bien ... tu as perdu connaissance et tu as manqué de peu de mourrir noyé dans l'eau....
- Mourrir noyé ?!!!
- Oui .... heureusement sa n'a pas été le cas !
- M...mais .... comment se fait-il que je ne sois pas mort ?
Sur ces mots je détourna le regard, serrant mes lèvres, et rougit en y repenssant. Il comprit ce que je voulais lui faire comprendre et rougit légèrement à son tour puis sourit en me regardant. Il se leva et me tenda sa main pour que je me lève moi aussi. Une fois debout il ne la lâcha plus, on avancait silencieusement dans cette magnifique grotte main dans la main, nos doigts entrelaçaient les uns dans les autres. Je lui demanda timidement :
- Kû...Kûkai ... comment se fait-il ... que tu sois venu jusqu'ici ? Je veux dire ... Pourquoi n'étais tu pas avec le groupe ?
Il se retourna, s'apprêta à me répondre mais, quand il vit plus clairement mes cheveux mouillés ainsi que mon corps et mes vêtements, ma chemise blanche, qui, mouillée laissait apparaître les motifs de mon soutien gorge, il détourna brusquement le visage me disant gêné :
- NE .... Ne me regarde pas comme sa ... !
- Quoi ?
- Ta .... ta ....
Je ne comprenais pas ce qu'il me disait, je tirais alors la manche de sa chemise blanche mouillée, elle aussi et lui dit d'un air innocent et naïf :
- Excuse-moi Kûkai ... je ne comprend pas ce que tu me dis....
Il se retourna à nouveau puis retourna à nouveau le visage et mit sa main desdus pour cacher son visage me disant, tout rouge :
- TA .... Ta chemise !
Je regarde alors ma chemise et compris de suite sa gêne en rougissant très fort :
- PA...Pardon ... Kûkai !!
- Ce n'est rien.
- ....
- Pour répondre à ta question .... Tout le monde te cherchait. Quand j'ai appris que tu avais disparu je suis partit à ta recherche.
- Mais ... maintenant toi aussi, ils vont te chercher !
- Ce n'est pas grave. Du moment que je suis avec toi, je me fiche du reste.
Je rougis en entendant ces mots ne sachant plus quoi lui répondre. Moi aussi, j'étais heureuse quand je le vis apparaître derrière moi, je suis même ... presque heureuse ... de m'être perdue... On arriva dans un point assez haut pour que l'eau ne nous atteigne pas mais comme il faisait nuit, il nous était impossible de chercher les groupes. On s'arrêta alrs dans un petit coin à l'écart où il y avait d'énormes rochers et même deux trois arbustes ce qui prouvait que nous n'étions pas si loin de la surface. Nous étions encore trempés. Il prit une dizaine de branches des petits arbres, les posa par Terre et avec son briquet, fit un feu de camps. Il me dit :
- Si tu ne veux pas tomber malade tu devrais enlever tes vêtements mouillés.
- Ah ... Ah ? AAAAH !?? Euh ... tu ... tu es sûre .....?
Il sourit puis il me dit en se retournant :
- Ne t'en fait pas, je ne te regarderai pas.
- ...... D'a... d'accords .....
Il enleva sa chemise, j'enleva la mienne, il les supperposa au dessus du feu pour qu'elles sèchent puis s'asseya de l'autre côté du rocher ou j'étais assise. Mes longs cheveux étaient encore un petit mouillés et ondulaient joliment, ma jupe, elle, était au contraire sèche. Tout était silencieux, le bois brûlait et faisait quelques crépitement, il faisait toujours aussi chaud mais ce n'était pas désagréable. Je ne me sentais pas à l'aise, Kûkai était si prés de moi. Cette térrible envie d'être prés de lui m'envahissait. Ma chemise avait fini de secher il me la lança puis il se remit dos au rocher. Il y eut un moment de silence puis, timidement je lui demande :
- Kû...Kûkai ... puisque nos chemises.... sont sèches, tu...tu peux venir ...?
Il ne dit rien une seconde puis :
- Si...si je te vois ... je n'arriverai pas à me contrôler ...
Sur ces mots, mon coeur prit les devants. J'étais calme, timide, rouge comme jamais. Je m'approche du rocher, sur mes genoux, doucement et aggripant sa chemise je lui dis d'une voix douce et gênée :
- ... Mais ... moi ... j'ai envie ... que tu sois ... avec moi ...
Kûkai dans un premier temps ne bougea pas puis il me dit :
- Tu sais les conséquences qu'il peut y avoir ....
- .... Je veux ... être avec... toi... qu'importe les conséquences ....
Il me regarda, je détournais le regard mais j'étais sincère et sa se voyait. J'étais sur mes genoux, là où nous étions, c'est-à-dire, de l'autre côté du rocher, la partie sombre parce que la lumière se trouvait de l'autre côté, personne ne pouvait nous voir à moins de contourner le rocher. C'était hummide et assez étroit, il faisait bon. Kûkai avait sa chemise ouverte, moi légèrement débouttonée. Kûkai, me dit en me tenant les bras, le visage caché par ses cheveux :
- Tu es sûre de toi ... ?
- ... hum ...
Il s'approcha de moi, je ne bougeais pas. Il m'embrassait le cou puis il dposa ses mains sur mes genoux, j'étais dos au rocher assise de manière à ce que mes jambes soient devant moi, il faisait vraiment sombre, je le voyais mais pas ses expréssions et inversement. Il écarta doucement mes jambes et me lécha l'intérrieur de ma cuisse droite. Je posa alors mes mains sur mon visage, j'avais honte de cette posture. Je frissonais plusieurs fois, sans arrêt et je me mordais les lèvres pour ne laisser échapper aucun son venant de moi. Il descendait de plus en plus et je tremblais de plus en plus. Je tremblais, tremblais fort, tremblais trés fort, tellement fort que Kûkai s'arrêta. Je me sentais coupable, si je ne le laisse pas faire, il ne voudra que je m'éloigne de lui, je ne dois donc pas trembler même si j'ai peur. Il me dit toujours les mains sur mes genoux :
- Tu trembles beaucoup trop...sa sert à rien...
- ... N... non je ...
Il se redressa et tourna son visage, je me mis dos à lui et face au rocher en face de moi, je baissa ma chemise pour laisser mon épaule droite nue et je lui dit :
- Je .... je devrais .... m'éloigner de toi ..... alors ..... ?
- oui .... c'est mieux pour toi ......
Je lui dit alors doucement la voix tremblante et gênée :
- ... fais moi ... ce que tu veux ... tant que je peux être avec toi ......
Il se retourne et me découvre avec juste le peu de lumière présente, dos à lui, l'épaule dénudée. Il s'approche de moi doucement. Il pose ses deux mains sur mes deux épaules puis les descends jusqu'à ce qu'il atteigne mes hanches. Il m'enlaçait de dos et m'embrassait langoureusement le cou. Il me le léchait tout doucement, juste à côté de l'oreille, mon point sensible. Je fermais mes yeux trés fort et frissonais légèrement, serrant ma jupe et ma chemise. Comme il est grand, il m'englobait complétement dans ses bras. Il baissa d'avantage ma chemise et m'embrassait le creux de mon épaule. Instinctivement, je débouttonna ma chemise et il la baissa pour qu'il ne vit que le dos de mon soutien gorge là où se trouve l'agraffe mais j'avais trop honte et quand il m'enleva ma chemise, je la pris et la blotissa contre ma poitrine. Tout en me léchant l'oreille gauche, il me dégraffa le soutien gorge et me baissa les bretelles de celui-ci. J'avais donc le dos nu et la poitrine aussi, cachée par ma chemise. Tout d'abords il se contentat de m'embrasser la nuque puis, lui qui était légérement penché vers moi et moi qui l'était totalement me prit, avec ses deux mains par les bras en me les carréssants mais je ne supportais pas ces carresses qui me rendaient folle et pris ses mains qui tombèrent accidentelement sur ma poitrine. Il ne bougea plus comme moi, bien que j'aurai souhaité les retirer, quelque chose d'inqualifiable me l'empêchait. Il continua et m'embrassa langoureusement le creux de mon cou. Il me refaisait ce qu'il m'avait fait cette autre fois au même endroit oú au final il me restait une trace rouge. Il me le faisait fort, il me faisait mal mais ... en même temps c'était agréable, étrange. Ses mains était séparés de ma poitrine par un simple tissu, je posais les miennes sur les siennes les sérrant contre moi pour l'empêcher de bouger. Il m'embrassait le dos d'ne étrange façon, inqualifiable. Sa semblen'être rien du tout dit comme sa mai tès honnêtement c'est vraiment .... trés frémisant et étrange comme sensation. Ses mains descendaient au fur et à mesure plus bas, il avait lâché ma chemise, je repose alors immédiatement mais mains à où était les sienne et me couvre la poitrine avec ma chamise. Ses mains descendent, bas, encore bas, un peu plus bas, toujours plus bas jusqu'à ce qu'elles atteignent ma jupe. Il glissait l'une de ses mains en dessous ce qui me fit ressentir une étrange poussée de chaleure. Je rougissais comme jamas, je fermais mes yeux de toute mes forces, je me reculais un peu à chaque fois contre lui pour mieux sentir son torse contre on dos c'est alors qu'il s'arrête brusquement et laisse échaper un léger soupir à mon oreille, surment instinctif mais sur ce même instant il appuya juste un peu ses mains contre moi et donc sa main sur ma jupe et sous ma jupe contre moi, ce qui me laissa echapper un soupir à mon tour. Nous étions éssouflé et en sueur. Je sentais sa respiration contre moi. . Je lui dis en suffoquant tout comme lui :
- Kû....Kûkai ..... je ... ne sais plus.... ce qu'il m'arrive ....
- Je .... crois ... que j'ai .....une ........ une érrec....
A peine il eut le temps de prononcer sont dernier mot que je n'avais pas très bien entendu d'ailleur on entendit du bruit venant de loin qui se rapprochait de nous. . Sa se rapprochait au fur et à mesure. On reprennait notre souffle puis il me dit en posant sa tête sur mon épule, toujours en serrant mon dos contre lui :
- Je crois .... qu'on nous a retrouvé ....
- Kû...kai ....
Le son avançait de plus en plus vers nous, il y avait plusieur personne à première écoute. Kûkai ragraffa mon soutien gorge et me dit à l'oreille que je couvrais très légèrement par mes mains, en me tenant les poignets :
- ... remet ... vite... ta chemise d'accords ...
- .... hum ....
Il rebouttonait la sienne , je remis la mienne. Quand on se releva on semblait être tout rouge, même lui. J'avais l'air ailleur, lui aussi, il tenait mes doigtrs, on était assis sur les rochers devant le feu qui se consummait. Le bruit arriva finalement à nous et avant que l'on aille les rejoindre il me dit en laissant esquisser un léger sourie de compréhension :
- J'avance devant, tu as l'air encore un peu retournée.
- ... n... ne t'en fait pas ....j...
Il s'approcha de moi et avant que les autres nous virent et il m'embrassa la joue, je fis de même pour lui . On alla les rejoindre, j'étais caché derrière ses grandes épaules, il les salua et on retra tous enssemble.Il y avait Jun, Heita, Aoyama, qui fonça d'ailleur sur Kûkai pour lui demander comment il allait, Miso et Aya qui firent de même. on les rassura un peu. Tout le monde se posait des milliers de questions mais on leur répondait tout les deux la même choses pour ne pas eveiller de soupçons. On sortit tous enssemble de la cascade, moi et Kûkai encore un peu derrière avec les autres devant qui nous parlaient et se parlaient entre eux. Kukai et moi toujours, doigts contre doigts, main, dans la main. Kûkai .... est-ce-que ....
story-in-the-school, Posté le dimanche 22 avril 2012 17:08
c'est super bien décrit